Usuario:Aliman5040/Valais

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Cantón de Friburgo
Cantón


Bandera

Escudo

Capital Sion
 • Población 33 879 (2015)
Idioma oficial Francés 62,8%[1]
Alemán 28,4 %[1]
Entidad Cantón
 • País Suiza
Ejecutivo
Legislativo
C. Nacional
C. de los Estados
Consejo de Estado (5)
Gran Consejo (130)
7 senadores
2 representantes
Subdivisiones Distritos 13
Comunas 141
Eventos históricos 1815
 • Fundación Adhesión a la Confederación
Superficie Puesto 3
 • Total 5224.25 km²(10%)
Altitud  
 • Máxima Punta Dufour, 4.634 m s. n. m.
 • Mínima Lago Lemán, 372 m s. n. m.
Población (2015) Puesto 9
 • Total 335 696 hab.(~3,90%)
Gentilicio Valesano/a
ISO 3166-2 VS
Sitio web oficial

El cantón del Valais (en francés: Canton du Valais; en alemán: Kanton Wallis; en italiano: Canton Vallese; en romanche: Chantun Vallais; del latín Vallis, arcaicamente en español Vales o Vallés ), oficialmente Estado del Valais (en alemán: Staat Wallis; en francés: État du Valais) es uno de los tres cantones bilingües de Suiza. Su capital es la ciudad de Sion.

Historia[editar]

Los romanos llamaron a la región Vallis Poenina (Valle alto del Ródano). A partir del 888, el territorio formó parte del reino de Borgoña del Jura. En el 999 el rey Rodolfo III de Borgoña confía los derechos condales sobre las tierras del valle al obispo de Sion y a sus herederos. Es la primera vez que, con una donación similar al obispo de Basilea el mismo año, que en territorio suizo, los derechos de regalías son transmitidos a señores locales. Asombrosamente en el documento de cesión, las fronteas del comitatis vallensis no son definidas claramente; no es sino en el siglo XII que la frontera es fijada en la Dranse en Martigny. El feudalismo se generalisa poco a poco por toda la región, mientras que el tráfico transalpino recomienza en el siglo X. En 1032 con la muerte de Rodolfo III, y como el resto del Reino de Borgoña, el condado del Valais es integrado en el Sacro Imperio Romano Germánico. Desde 1189 el condado quedó bajo inmediación imperial; el Obispo de Sion se convierte en príncipe del Imperio.

Los grandes vecinos feudales, los Zähringen al norte y los Saboya tratan de extender su poder sobre el Valais. En 1211, Bertoldo V de Zähringen es vencido en la batalla de Ulrichen. Mientras tanto, el Valais Bajo entra poco a poco en el círculo de los Saboyanos; Delante de la amenaza, el obispo Enrique de Raroña se alía con Berna (1252), haciéndo entrar el Condado en la zona de alianzas regionales. Pedro II de Saboya toma esta alianza como pretexto para invadir el Valais en 1260. Los castillos de la Bâtiaz en Martigny, el Crest en Ardon y de la Ceda en Savièse caen en manos saboyanas. El obispo se ve entonces obligado de firmar la paz fijando la fronteras entre los dos estados en la Morge en Conthey. Esta frontera es reafirmada en 1262. El Valais estuvo entonces separado en dos: El Valais Alto independiente y en manos del obispo de Sion; y el Bajo Valais ahora parte de las posesiones saboyanas. En 1268, el Val d'Hérémence pasa también en manos saboyanas y es agregado contra su voluntad a la castellanía de Conthey.

El obispo tuvo que defender la región de los duques de Saboya.



Parachevant la réunion des territoires à l'ouest de la Morge sous l'autorité savoyarde, la seigneurie d'Ardon-Chamoson passe en mains savoyardes en 134860 de même que la châtellenie épiscopale de Martigny en 138461. De même, à l'est de la Morge, c'est en 1348 aussi que l'évêque de Sion, Guichard Tavelli, prête hommage pour la dernière fois au duc de Savoie pour la seigneurie de Mörel en main épiscopale depuis 1224 au moins, après avoir été possession de la Savoie62. La seigneurie d'Ayent, quant à elle, change de mains en 1376 et devient propriété de l'évêque.

La Savoie continue à avoir des prétentions sur le Haut-Valais ; elle désire contrôler le trafic nord-sud à travers le col du Simplon. Les combats sont féroces, Sion est soumise plusieurs fois au pillage et son évêque Guichard Tavelli est même défenestré en 1375 du haut du château de la Soie, par des vassaux d'Antoine Ier de la Tour alors allié de la Savoie. La révolte qui suit culmine à la bataille de Saint-Léonard la même année où Antoine Ier est vaincu. Ayant fui en Savoie, ses territoires valaisans, Niedergesteln et le Lötschental, deviennent pays sujets des cinq dizains haut-valaisans (Conches, Brigue, Viège, Rarogne et Loèche). En 1388, lors de la bataille de Viège, les patriotes haut-valaisans battent les troupes savoyardes. Le conflit se termine en 1392 : la Savoie abandonne définitivement ses vues sur le Haut-Valais, devenu par ailleurs moins important stratégiquement depuis l'ouverture du Gothard et l'importance amoindrie des foires de Champagne. La séparation du Valais épiscopal et du Valais savoyard est terminée. Le Haut-Valais se rapproche alors encore plus des cantons confédérés, maintenant un réseau d'alliances avec ceux-ci.

Le prince-évêque se bat encore contre les derniers grands féodaux du Haut : la maison de Rarogne est vaincue lors des guerres de Rarogne (1410-1419) à la bataille d'Ulrichen.Luttes entre les patriotes et le prince-évêque

Une fois les grands féodaux disparus, ce sont les dizains et leur élite, les Patriotes ayant assimilé la noblesse locale, qui désirent détenir le pouvoir temporel. Entre 1420, avec la chute de la famille des de Rarogne et 1634, avec l'abolition de la Caroline et la fin du pouvoir temporel de l'évêque, prince électif, c'est véritablement deux siècles de luttes, souvent violentes, qui s'engagent, marqués par une participation aux guerres d'Italie et aux tentatives d'implantation de la Réforme, utilisée à des fins politiques. Le Valais épiscopal, allié de Berne, et les cantons suisses en 1474, avant la guerre de Bourgogne.

En 1415, les Patriotes haut-valaisans, sauf ceux de Sion, obtiennent, après avoir assiégé le château de la Soie, de l'évêque Guillaume VI de Rarogne le contrôle de la nomination de l'évêque et des hauts fonctionnaires. Ce droit est consacré en 1435 par un document officiel, l'organisation judiciaire donnant à la diète le pouvoir de confirmer les prêtres et les fonctionnaires ; l'évêque André de Gualdo accorde d'ailleurs aux communautés des Sept-Dizains le droit de nommer elles-mêmes, sur une base annuelle, leur châtelain. Le 28 janvier 1446, les articles de Naters, arrachés à l'évêque, donnent le pouvoir législatif à la Diète ; ils sont annulés le 7 février 1451 par son successeur fraîchement élu, Henri Asperlin.

Les relations avec la vallée d'Aoste sont plus tendues au XVe siècle : alors que de nombreux nobles du val d'Aoste s'établissent en Valais lors des siècles précédents, que plusieurs évêques, comme Boniface de Challant, proviennent d'Aoste et que le Chapitre cathédral est parfois composé de près de la moitié de membres issus de la région, des conflits d'alpages entraînent des menaces d'invasion militaire du val d'Aoste par le Valais63.

En pleines guerres de Bourgogne, en 1475, l'évêque de Sion, Walter Supersaxo, allié des Bernois, attaque Conthey, possession de la Savoie et alliée de Charles le Téméraire. Ces derniers réagissent et la bataille de la Planta s'engage devant les murs de Sion le 13 novembre 1475. La ville faillit tomber, mais l'arrivée de 3 000 soldats confédérés ayant franchi le col du Sanetsch la sauve et provoque la défaite des troupes savoyardes. Les Valaisans occupent alors le Bas-Valais jusqu'au défilé de Saint-Maurice et l'annexent le 31 décembre 1476, peu après la signature du traité de Fribourg. Le Bas-Valais devient un pays sujet du Haut-Valais. La Savoie ne reconnaîtra cette annexion qu'en 1526. Dans le même temps, les Bernois avec leurs alliés de Gessenay envahissent le Chablais sur la rive droite du Rhône, le séparant définitivement du Valais séculier. Ainsi, pour un quart de siècle, le conflit entre les Patriotes et l'évêque est mis en sourdine, afin de reconquérir « le patrimoine de Saint-Théodule » sur la Savoie. Il reprendra avec le successeur de Walter Supersaxo, Jost von Silenen.

À la fin des guerres d'Ossola entre 1484 et 1495, tentatives infructueuses (comme lors de la bataille de Crevola en 1487) d'annexer la vallée éponyme, appartenant au duché de Milan, l'évêque de Sion, Jost von Silenen, allié de la France, signe un traité de paix avec le Milanais en 1495 : le versant méridional du Simplon jusqu'à Gondo est incorporé au Valais. Dans les années qui suivent, l'évêque de Sion, le cardinal Matthieu Schiner, est un grand partisan du pape (contre la France). Ses intrigues incessantes entraînèrent le Valais et les cantons confédérés dans les guerres d'Italie et aboutissent à la défaite de Marignan en 1515. Le Valais est alors partie, au côté des Cantons suisses, de la Paix perpétuelle signée en 1516 avec la France.

Sur le plan interne Matthieu Schiner s'oppose violemment à Georges Supersaxo, représentant des Patriotes. Il l'excommunie même en 1512. Schiner se bat pour affirmer le pouvoir temporel de l'évêque et publie dans ce but en 1514 une loi instaurant un droit régalien pour l'Église. Mais Supersaxo, profitant d'une des nombreuses absences de l'évêque, proclame en 1517 la « paix des Patriotes » affirmant la prééminence politique des Patriotes et le remplacement du prince-évêque après une absence de six mois. Schiner, alors à l'étranger, est banni et ne peut regagner le Valais; il s'établit à Zurich et meurt cinq ans plus tard à Rome.

En 1536, lorsque Berne envahit pour la seconde fois, après 1476, le pays de Vaud, les Valaisans envahiront le Chablais jusqu'au lac Léman, également aux mains du duché de Savoie. Ils occupent même la région entre Saint-Gingolph et Thonon et désiraient pousser jusqu'à Évian, mais ils font jonction avec les troupes bernoises provenant de Genève à la Dranse. Par le traité de Thonon, en 1569, le duc de Savoie leur accorde le Chablais et les Valaisans restituent à contrecœur ce qui est aujourd'hui le Chablais français, entre Saint-Gingolph et Thonon, la rive droite de la Morge de Saint-Gingolph marquant la frontière. La paroisse de Saint-Gingolph, à cheval désormais sur deux états relèvent néanmoins toujours du diocèse de Genève.

Si la présence de protestants est attestée en Valais dès septembre 1524, le choix de la religion est un moyen de pression contre l'évêque, une conversion importante pouvant entraîner la sécularisation des biens épiscopaux. Capucins et Jésuites sont appelés et prêchent la Contre-Réforme. Finalement, le Valais renouvelle son alliance avec les cantons suisses catholiques et la Diète somme en 1604 les réformés de se convertir ou de s'exiler. Dans la pratique mis à part quelques exaltés exilés, la décision est appliquée avec parcimonie, les protestants se voyant essentiellement barrés des hautes charges de l'État.

Les patriotes remportent finalement la lutte du pouvoir en imposant en 1613 une charte, le Conclusum, au prince-évêque et au chapitre. Ce dernier peut toujours présenter les candidats, mais c'est la diète, représentative des sept dizains, qui remet les insignes du pouvoir au nouvel évêque. L'évêque devient alors un véritable prince électif et le pouvoir appartient désormais aux dizains qui forment une véritable république fédérale : la république des Sept-Dizains.

Sous l'impulsion de Michel Mageran, notaire protestant de Loèche qui se convertit en 1624 afin d'accéder à des charges politiques le pouvoir se concentre dans les mains de la Diète et des Conseils. En 1627, il obtient l'expulsion des Jésuites, puis la condamnation et l'exécution d'Antoine Stockalper défenseur de l'autorité épiscopale. Mageran devint gouverneur de Monthey puis secrétaire d'État et enfin, en 1631, Grand Bailli, c'est-à-dire chef du gouvernement. En 1632 il convainc celui-ci d'instituer une caisse d'État centralisée65. Il meurt en 1638 non sans avoir contribué à forcer l'évêque et le chapitre à une deuxième renonciation à la Caroline en 1634.

Au XVIIe siècle, un nouvel essor économique débute, stimulé par l'amélioration des transports. Ainsi Gaspard Jodoc Stockalper organise en 1640 un service de courrier entre Milan et Genève, via le col du Simplon, et il finance un canal entre Vouvry et Collombey afin de baisser le coût d'acheminement du sel dont il avait le monopole. Le canal est achevé le 10 juin 1659.

D'autres travaux importants sont réalisés : ainsi l'Hôtel de ville de Sion est construit entre 1657 et 1665.

Durant cette période de nombreux valaisans servirent sous les drapeaux étrangers. Ainsi, le roi de France entretient le régiment de Courten entre 1690 et 1792.

Dès que les premiers échos de la Révolution française retentirent, l'agitation s'installe dans les pays sujets des sept dizains. Ainsi, en 1790, la région de Monthey est secouée par l'affaire du Gros-Bellet et par la conjuration des Crochets l'année suivante. Si les échos favorables aux idées révolutionnaires circulent essentiellement par le bouche à oreille et des pamphlets66, les échos défavorables arrivent par les prêtres français se réfugiant dans la région, fuyant la France et décrivant les massacres de la Terreur67. Le gouvernement est inquiet et promulgue en 1794 un Code pénal pour le Bas-Vallais en français contenant un véritable plaidoyer contre la liberté68.

Certaines communautés profitent de la période pour racheter des redevances ou des servitudes ; ainsi, le Lötschental se libère de ses dernières servitudes féodales entre 1786 et 179069 et Anniviers entre 1792 et 180270, complétant l'émancipation des communautés des dizains du Haut).

C'est à Saint-Maurice que le premier arbre de la liberté est planté en Valais, le 28 janvier 179871. La révolution enflamme tout le Bas-Valais et le 5 février 1798 une assemblée des délégués du Bas-Valais, à laquelle assistait une délégation des dizains du Haut présidée par le bourgmestre de Sion, Pierre-Joseph de Riedmatten eut lieu. Ce dernier y lut une déclaration renonçant à la domination des territoires du Bas-Valais par les dizains du haut72. Le 16 mars 1798, une assemblée constituante proclame à l'abbaye de Saint-Maurice la République des Dix-Dizains : les trois dizains de Monthey, Saint-Maurice et d'Entremont rejoignent les sept dizains du haut73.

L'historiographie de cette période est particulière : les historiens du Bas-Valais ont tendance à renforcer l'importance des éléments de 1790 et considèrent la révolution comme étant d'abord une révolte intérieure, alors que les historiens du Haut-Valais préfèrent insister sur l'aspect externe, soit une révolution fomentée par la France. Finalement, à la suite de l'invasion française de la Suisse, le Valais est incorporé à la nouvelle République helvétique, après que le général français Lorge a dû battre une rébellion haut-valaisanne. Il vainc près de 600 insurgés le 17 mai à Sion et livre la ville au pillage. Le pays n'est pas calme pour autant, les Français battent les troupes haut-valaisannes menées par Ferdinand Venetz les 27 et 28 mai 1799 lors de la bataille de Finges.

Le ministre du Culte et de l'Instruction de l'Helvétique, Philipp Albert Stapfer, préparant une loi suisse sur les écoles, conduit une étude : les dirigeants valaisans eux-mêmes sont effarés par le bas niveau scolaire du Valais.

Du 15 au 21 mai 1800, dans le cadre de la deuxième campagne d'Italie, Napoléon Bonaparte franchit le col du Grand-Saint-Bernard avec son armée de réserve. Cet événement fit l'objet du portrait équestre Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard peints par Jacques-Louis David.

En novembre 1801, le Valais est à nouveau occupé par les Français. Les troupes du général Turreau ne quittent le pays qu'en août 1802, lors de la proclamation de l'indépendance. Napoléon Ier envisage l'annexion du Valais en 1802, alors qu'il prépare l'Acte de Médiation, afin de mieux contrôler les passages vers l'Italie. Finalement il en fait une république sœur ; aussi, le Valais retrouve une indépendance théorique en 1802.

Appelée République rhodanienne, c'est en fait un protectorat français et Napoléon n'a opté pour son indépendance que devant la volonté de rester suisses des communes, dont les représentants franchissent en hiver le col de la Gemmi pour afficher leur soutien à la République helvétique74.

L'organisation en dizains est modifiée ; aux dix dizains de 1798 deux nouveaux sont ajoutés : les dizains d'Hérémence et de Martigny sont détachés de celui d'Entremont75. Le nombre de représentants de chaque dizain à la Diète est proportionnel à sa population (1 député pour 2 000 habitants). Ceux-ci sont nommés par le Conseil de dizain et seuls sont éligibles les citoyens, quelle que soit leur commune d'origine, ayant déjà revêtu des charges politiques, les officiers et les notaires.

Le pouvoir exécutif est complètement séparé : il consiste en un Conseil d'État de trois membres nommés par la Diète ; son président porte le titre de Grand Bailli. Les dizains, contrairement à l'Ancien Régime, n'ont en revanche plus la possibilité de refuser les décisions de la Diète.

François-René de Chateaubriand est brièvement, en 1804, le représentant de l'empereur en Valais.

Le pouvoir central reste faible et les travaux de construction de la route du col du Simplon n'avancent guère. De plus dès la promulgation en France le 30 mai 1806 d'une loi interdisant l'importation et le transit de marchandises en provenance d'Angleterre, transposition législatif du blocus continental décidé par Napoléon, se pose le problème de la contrebande76. Dans le rapport du 3 octobre 1810, les commissaires français aux affaires valaisannes proposent de déplacer la frontière douanière aux limites du Valais77.

En novembre 1810, le Valais est finalement intégré au Premier Empire français sous le nom de département du Simplon. Il reprend une division du territoire similaire aux autres départements français : un préfet est à la tête du département, divisé en trois arrondissements (Monthey, Sion et Brigue) dirigés par des sous-préfets, regroupant les treize cantons, correspondant aux douze dizains de 1802, plus celui de Mörel, détaché juridiquement de Rarogne, dont il n'est d'ailleurs pas contigu géographiquement.

L'organisation est identique à celle de tout département français. Soumis aux lois françaises décidées à Paris, le département se borne à un exécutif formé d'un préfet, chef de l'administration locale, nommé par Paris et d'un Conseil de préfecture, tel qu'institué par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) chargé de régler les contentieux avec l'administration. Le Conseil d'État français étant la voie de recours.

Le Conseil de préfecture du département est formé de chacun des trois sous-préfets des trois arrondissements créés.

Le 26 décembre 1813, après le départ des notables français, dont le préfet Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau, fuyant l'arrivée imminente des Autrichiens le Valais est de nouveau indépendant ; cet état de fait est confirmé de jure par le traité de Paris du 30 mai 181478. C'est le conseil de préfecture qui assure la vacance du pouvoir. Le 28 le colonel autrichien Joseph-Franz von Simbschen entre en Valais par le défilé de Saint-Maurice et atteint Sion le lendemain. Il ordonne la levée d'une troupe défensive, et malgré le refus du conseil, les députés du Haut réunis lui accordent finalement avec réticence 400 hommes et nomment la délégation qui représentera le Valais auprès du prince de Schwarzenberg, commandant de l'armée d'occupation.

Le 31 décembre, Simbschen proclame la destitution du Conseil de préfecture et nomme une Direction centrale composée d'un président et de douze membres et nomme un partisan de l'indépendance, Gaspard-Eugène Stockalper, président. Cette structure, dont la composition varie au gré des diétines locales et des décisions de Simbschen, est dissoute le 24 janvier après qu'elle eut refusé la levée de 466 hommes supplémentaires pour créer un bataillon au service de l'Autriche. Simbschen met en place un gouvernement provisoire de cinq hommes, et deux suppléants, toujours dirigé par Stockalper.

Simbschen supprime également le 21 janvier les tribunaux du département et les juges nommés par les Français ; il supprime le code Napoléon et rétablit les Statuta Vallesiae, rédigés en latin et encore manuscrits, en vigueur avant 179879.

Napoléon Ier abdique et quitte Fontainebleau le 20 avril 1814 ; deux jours plus tard, un officier français se présente au col du Grand-Saint-Bernard en provenance d'Ivrée avec une demande d'armistice, qui est ignorée par le gouvernement provisoire. Le 11 mai, Simbschen et ses troupes quittent le Valais. Sans consulter les Valaisans, les alliés avaient décidé le rattachement du Valais à la Suisse80. Le gouvernement réunit une diète extraordinaire qui siège à Sion du 30 mai au 1er juin 1814 et demande son incorporation à la Confédération suisse.

Afin de pouvoir l'être, le Valais doit se doter d'une Constitution approuvée par la Diète fédérale et les alliés81. Une commission constituante est nommée, avec des représentants des treize cantons de la division administration française, donc y compris celui de Mörel, ainsi que de l'évêque. Après deux longues sessions en août et septembre 1814, c'est l'échec. Pour chaque article majeur, la commission produit deux versions, une prônée par les dizains du Haut et l'évêque, l'autre par ceux du Bas. Deux principales divergences divisent le Valais. Tout d'abord le système de vote à la future diète : par dizain pour le Haut-Valais et l'évêque, proportionnellement à la population de caque dizain, pour le Bas-Valais. Ensuite survient la division territoriale : l'évêque et le Haut-Valais désirant dix dizains, soit le retour à la situation de l'éphémère République valaisanne de 1798, le Bas-Valais désirant douze dizains, soit la situation de la Constitution du 30 août 1802. Mörel soutenant la découpe en dix dizains, mais désire vouloir demeurer un dizain, le treizième, si la solution proposée par le Bas l'emportait.

Le 12 septembre 1814, les Alliés proposent leur médiation. Les Valaisans envoient quatre délégations indépendantes à Zurich : une délégation du Haut, une délégation du Bas, une délégation de la ville de Sion et une délégation des communes rurales de la région de Sion (le val d'Hérens et la région d'Ayent). La médiation a lieu avec les représentants du Royaume-Uni, Stratford Canning et Henry Unwin Addington, de l'Autriche, Franz-Alban von Schraut et de la Russie, Jean-Antoine Capo d'Istria et Paul de Krüdner.

Après avoir repoussé les propositions tant du Haut que du Bas et que la délégation du Bas a fait une nouvelle proposition à quinze dizains, mais avec un vote par dizain comme le réclamait le Haut, ils publient un prononciatum découpant le Valais en treize dizains. Ainsi le dizain de Mörel fusionne à nouveau avec celui de Rarogne, comme avant l'annexion ; le dizain de Conthey est créé ; celui de Martigny, créé en 1802 est confirmé, de même que celui d'Hérémence renommé en Hérens et comprenant également la région d'Ayent qui n'est ainsi pas transformée en dizain ; de même le dizain d'Entremont est conservé et non pas fractionné en district de Sembrancher et de Bagnes. En revanche, chaque dizain possède une voix à la Diète, de même que l'évêque. Ainsi le découpage territorial va dans le sens des anciens pays sujets alors que le système de vote favorise le Haut.

Immédiatement, le Bas-Valais procède à la création du dizain de Conthey, alors que sous l'impulsion du Haut-Valais une Assemblée constituante est convoquée. Celle-ci fait un projet de constitution conforme au prononciatum, mais nomme le nouveau gouvernement deux jours avant que celle-ci soit ratifiée. Les délégués bas-valaisans refusèrent de participer au vote et leurs élus n'acceptèrent pas leur élection. Une diétine est convoquée dans le Bas, proclamant l'indépendance de celui-ci. Les communautés du Bas étaient loin d'être unies face à cette décision : de nombreux politiciens n'étaient pas d'accord et de nombreuses communes de la région de Saint-Maurice firent savoir leur attachement au Valais unifié.

Avec le début des Cent-Jours un gouvernement d'union, aux compétences militaires, est mis sur pied et, après quelques atermoiements, le Bas accepte d'y participer.

Sous la pression des Alliés qui envoyèrent des notes impératives dont l'une était un nouveau projet de constitution, une nouvelle assemblée constituante est convoquée et la nouvelle constitution est adoptée le 12 mai 1815.

Le 4 août 1815 le Valais devient le vingtième canton de la Confédération suisse. Le 7 août 1815 les deux délégués valaisans à la Diète fédérale, Michel Dufour et Léopold de Sépibus prêtèrent serment au Pacte fédéral au nom de la République et canton du Valais.

Après l'adoption de la Constitution cantonale de 1815, les tensions entre les anciens dizains sujets, libéraux voire radicaux, et les dizains du Haut, conservateurs, ne cessèrent pas. En effet, la nouvelle constitution a supprimé certains acquis des précédentes : la représentation proportionnelle à la population des dizains de 1802 a été supprimée, même si le nouveau dizain de Conthey a été créé pour compenser partiellement la sur-représentation à la Diète par rapport à leur population des dizains du Haut ; les conditions d'éligibilité à la Diète sont draconiennes et privilégient l'establishment ; le droit de citoyenneté est communal, changer de commune signifie perdre ses droits politiques ; enfin, la séparation du pouvoir est à nouveau imparfaite, le législatif et l'exécutif étant dirigés par le même président.

De plus, la situation sociale n'est pas bonne : non seulement dix-sept ans de troubles ont appauvri le canton (disette, mauvaise récoltes, entretien des troupes étrangères, levée de troupes), mais les récoltes de 1816 et 1817 sont mauvaises et entraînent de sévères disettes ; la malaria est endémique. Enfin, le transit des marchandises par le Simplon est en régression : le royaume de Sardaigne le grevant de lourdes taxes, le trafic tend à se reporter sur le mont Cenis. Le nombre de pauvres augmente et les mendiants sont nombreux. Le gouvernement doit légiférer et publie une loi sur la mendicité en 1827. L'augmentation des délits contre les biens, vols de nourriture, de vêtements et d'outils entre 1816 et 1839 est un autre témoin de la dégradation de la situation. Un début d'industrialisation a lieu, mais les ouvriers restent peu nombreux et sujets aux aléas économiques. Si le service mercenaire a un certain succès, seuls quelques dizaines de Valaisans embarquent pour le Nouveau Monde, l'émigration restant limitée82.

La Diète publie en 1826 une nouvelle loi électorale, la loi organique du 20 mai 1826, qui institue un nouveau corps dans les dizains, le Conseil communal chargé, entre autres, d'élire le Conseil du dizain, lui-même chargé nommant depuis 1815 les représentants locaux à la Diète. Ce niveau supplémentaire détache encore plus les citoyens des dizains de ceux qui prennent les décisions. Dès 1831, le mécontentement se transforme en rébellion dans le Bas-Valais. Le mouvement est désorganisé, et tant les libéraux que les conservateurs ne désirant pas de bouleversement, il aboutit à une simple retouche de la loi organique permettant aux nouvelles classes libérales qui ont fait leur apparition, avocats, notaires et officiers, d'accéder à des charges politiques.

En 1833, la consultation sur la révision du Pacte fédéral de 1815 dont la nouvelle version prévoit un pouvoir central fort, ravive les divisions entre le Haut et le Bas. Le 11 avril, une bagarre entre partisans et adversaires du nouveau pacte a lieu à Martigny. Le Haut, majoritaire à la Diète, l'emporte politiquement. Les forces du Bas, réformistes et unies pour la première fois, désirent une révision de la constitution cantonale. Leur pétition de 1834 est rejetée.

Les députés du Haut-Valais quittent la Diète en 1839 et mettent en place un second gouvernement à Sierre. La même année, l'épisode de la guerre du Fromage témoigne également des tensions.

Deux nouvelles constitutions sont adoptées en 1839. La première le 30 janvier, la seconde le 30 août. La Diète est renommée en Grand Conseil, chaque dizain envoyant un nombre de députés proportionnels à sa population. Ceux-ci sont nommés par le Conseil de dizain, ce qui en fait un système d'élection à deux degrés. Le titre de Grand Bailli est aboli et chaque corps de l'État, le Conseil d'État pour l'exécutif et le Grand Conseil pour le législatif, à nouveau séparés comme en 1802 ont chacun un président.

En 1840 le canton est sur le point de se diviser en deux demi-cantons ; Guillaume de Kalbermatten commandant de la garnison de Sion l'empêche. À la tête des troupes de la Vieille Suisse, il bat les conjurés de la Jeune Suisse lors du combat du Trient en 1844. Plusieurs conjurés, dont Maurice Barman, doivent s'exiler. Une nouvelle constitution est finalement ratifiée par le peuple la même année.

Une nouvelle constitution est adoptée le 14 septembre 1844. C'est le triomphe des idées conservatrices. Les belligérants lors du Sonderbund

En 1845, le Valais rejoint les cantons catholiques membres du Sonderbund, créé en 1844. Peu après l'ordre de dissolution de l'alliance décidée par la Diète fédérale, alors que la guerre semble inévitable, Guillaume de Kalbermatten est pressenti pour commander les troupes de l'ensemble du Sonderbund, il refuse cette distinction et se contenta du commandement des troupes valaisannes. Néanmoins, le canton se rendit sans combattre en 1847 lors de l'arrivée des troupes fédérales commandées par le général Dufour. Le 30 novembre, 2 000 citoyens valaisans, réunis sur la place de la Planta à Sion destituent le gouvernement ; ils instaurent également des lois visant à diminuer l'influence des prélats catholiques sur la politique. Ainsi les Jésuites sont expulsés, le cumul de mandats religieux et civils est interdit et l'instruction publique est confiée à l'État83. Les relations entre l'Église et l'État se normaliseront progressivement avec l'accession d'Alexis Allet au gouvernement cantonal, puis avec la nomination de l'évêque Adrien VI Jardinier en 1875 : un arrangement définitif est finalement signé en 187983.

Sous l'influence de Maurice Barman, de retour d'exil en 1847, le Valais se dote d'une nouvelle constitution en 1848.

C'est durant cette période que les derniers droits féodaux sont rachetés : ainsi Nendaz rachète ceux encore possédés par l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune en 1844, alors que l'ancienne seigneurie territoriale ne possédait plus la région depuis le XIIe siècle84.

Dès 1850 le tourisme se développe : des hôtels sont créés dans les vallées latérales (Zermatt, Arolla, Lötschental, etc.) C'est « l'âge d'or de l'alpinisme » ; des Anglais, comme Leslie Stephen, gravissent pour la première fois de nombreux sommets du canton, comme le Bietschhorn ou le Zinalrothorn.

L'arrivée du train au XIXe siècle (ligne du Tonkin et surtout ligne du Simplon) modifia l'équilibre linguistique du canton. L'allemand perdit de son importance au profit du français et les villes de Sion et Sierre redevinrent francophones. La ligne Viège — Zermatt, à voie métrique, est inaugurée en 1891, avant d'être prolongée jusqu'à Brigue en 1930.

L'industrialisation du pays progresse : l'industrie chimique fait son apparition avec l'ouverture de l'usine Ciba en 1904 à Monthey et les débuts de la métallurgie de l'aluminium ont lieu à Chippis en 1908.

En 1907 entre en vigueur une nouvelle Constitution cantonale. En 1910, Géo Chavez est le premier aviateur à franchir les Alpes par les airs, réussissant le trajet Brigue — Domodossola par le col du Simplon, mais se tuant à quelques mètres de son point d'atterrissage.

En 1913 une ligne Brigue — Berne est inaugurée, par le tunnel du Lötschberg inauguré en même temps. En 1916, la ligne ferroviaire Brigue — Gletsch est inaugurée, par le tunnel sommital de la Furka, long de 1,8 km ; elle est prolongée en 1926 jusqu'à Disentis. En 1982, le tunnel de base de la Furka, long de 15,4 km, est inauguré et permet le ferroutage des voitures85.

Le 25 janvier 1920 la constitution est révisée par l'introduction du scrutin proportionnel pour assurer une représentation plus équitable des partis au Grand Conseil, remplaçant le scrutin majoritaire en vigueur depuis toujours.

Durant la Seconde Guerre mondiale le valais se positionne comme un lieu stratégique au sein du réduit national, notamment sous la pression italienne au Sud et celle des troupes allemandes à la hauteur du Bouveret. Le tremblement de terre de 1946 affecte particulièrement la région du Valais.

La deuxième moitié du XIXe siècle voit le développement du tourisme et dès 1950 de nombreuses stations se développent, devenant une part importante de l'économie régionale.

L'entrée du Valais dans la modernité est également marquée par l'endiguement du Rhône, dont la première phase a eu lieu entre 1863 et 1876. La décision avait été prise suite aux terribles inondations de 1860 et les conséquences sur le trafic ferroviaire naissant. Une deuxième correction a lieu entre 1930 et 1960 et une troisième est en réalisation entre 2008 et 2030 (date de fin prévue).

Le XXe siècle voit aussi le développement de l'hydroélectricité. Ainsi le barrage de la Grande-Dixence est inauguré en 1961, noyant un ouvrage plus ancien de 1930. De nombreux autres barrages sont construits à la même époque.

Le Valais est le septième canton suisse à accorder sur le plan cantonal les droits de vote et d'éligibilité aux femmes suisses, le 12 avril 1970, presque un an avant qu'elles ne l'obtiennent au niveau fédéral. Après plusieurs tentatives infructueuses dont celle de Gabrielle Nanchen, élue en termes de suffrages exprimés mais non-élue car un candidat mieux placé qu'elle provenait du même district, Esther Waeber Kalbermatten est la première femme élue au gouvernement cantonal en 2009.

Le 11 mars 2007 la constitution est à nouveau modifiée : la compétence d'octroi du droit de cité est transférée de la commune bourgeoisiale à la commune municipale.

El cantón del Valais resiste al protestantismo durante la época de la Reforma, el poder obispal resiste hasta 1798, momento en el cual Suiza es invadida por la tropas de Napoleón. A finales de 1802, el territorio forma parte de la recién formada República Helvética, aunque ese mismo año se convierte en la República del Ródano. En 1810, la República del Ródano es anexada a Francia como departamento del Simplon. Cinco años después, en 1815 luego del Congreso de Viena, el Valais es integrado a Suiza como cantón. En 1845, el cantón del Valais se une a la liga separatista católica-conservadora (Sonderbund), también llamada la otra Liga.

Tradicionalmente este cantón se encuentra dividido en el Bajo Valais (Bas Valais) al oeste y el Alto Valais (Ober Wallis) al este; siendo el primero el que por menos altitudes presenta climas más cálidos y mayor población humana, el Bajo Valais tiene una población predominantemente francófona sobre un inmediato substrato (aún notorio) arpetano; el Alto Valais es mayoritariamente germanófono, hablándose en él una serie de subdialectos suizoalemanes llamados valsers o (en alemán Wallsern). Aun hasta fines de siglo XIX las poblaciones francófonas y germanófonas se hallaban envueltas en violentos enfrentamientos, siendo particularmente disputada la franja de territorio en la cual se enclava Sion (Sitten en alemán). Sin embargo, fue el progresivo calentamiento global el que facilitó el avance de los francófonos (con una economía principalmente agrícola e industrial) hasta la zona de Sierre/Siders e incluso Leukerbad/Loèche-les-Bains mientras era despoblada por los germanófonos valsers, quienes tenían sus medios de producción (ante todo centrados en la pastoricia) muy adaptados a climas fríos montanos.

Geografía[editar]

Situación[editar]

El cantón del Valais está situado al suroeste de Suiza. Está ubicado en el alto valle del río Ródano, en los Alpes, desde su origen en el Glaciar del Ródano hasta el lugar en que tributa al lago Lemán. El río corre primero de este a oeste hasta Martigny, allí su curso gira de una forma brusca hacia el norte, luego desemboca en el lago Lemán después de haber pasado un estrecho en Saint-Maurice (San Mauricio).

Fronteras[editar]

El Valais limita al norte con el cantón de Berna, al oeste por el cantón de Vaud y al este por los cantones de Uri y de Tesino. Además tiene una frontera común con Francia e Italia por el sur.

Montañas[editar]

  • 51 picos de más de 4000 m de altitud están situados sobre tierras valaisanas; cabe destacar el Cervino y el Pico Dufour, el pico más alto de Suiza (4634 m).
  • Salvo por la desembocadura del Ródano, este cantón está apartado de sus vecinos por grandes cadenas de montañas transpasables por caminos de alta montaña que están cerrados casi todo el invierno (Simplon, Gran San Bernardo, Grimsel, Furka, Nufenen).
  • Las comunicaciones han sido facilitadas por la construcción de grandes túneles ferroviarios (Lötschberg, Simplon, Furka) y viales (Gran San Bernardo). Éstas serán aún más fáciles hacia el norte, luego de que en 2007 entrara en servicio el nuevo túnel del Lötschberg, que lo comunica con el cantón de Berna.

Los valles y glaciares[editar]

Si el eje este-oeste está marcado por los cursos del Ródano y sus afluentes, se pueden encontrar varias caídas de agua, siendo las más importantes: val de Anniviers, val de Herens, val Ferret, val de Entremont, val de Bagnes y val de Illiez.

  • El cantón posee el glaciar más grande de Europa: el glaciar de Aletsch.

Clima[editar]

Encerrado por todas partes por las montañas, el Valais posee un clima particular, marcado por una fuerte insolación, tanto en invierno como en verano, lo que permite a la región ser una gran productora de productos agrícolas, como vino y frutas.

Comunicaciones[editar]

Dos itinerarios transalpinos atraviesan el Valais:

  • el primero está compuesto por el túnel ferroviario del Lötschberg (también para transporte de automóviles) y el del Simplon
  • el segundo pasa por el gran San Bernardo (Grand Saint-Bernard).
  • La autopista Brig-Lausana recorre todo el valle enlazando Francia con Italia.

Capital y distritos[editar]

La capital es la ciudad de Sion (27 145 habitantes). El cantón tiene 13 distritos y 160 comunas.

Lenguas[editar]

  • Las lenguas oficiales son el francés y el alemán.
  • La frontera lingüística está definida por la Raspille, un río que divide la ciudad de Sierre/Siders.
  • El franco-provenzal es todavía hablado en el cantón en algunos lugares de resistencia a la francofonización, como en Savièse o Evolène. Esta lengua, que también es llamada "patois", no tiene un estatus oficial, puesto que es hablada solo por una centena de personas de edad, que son de todas formas perfectamente francófonas.
  • El Wallissertiitsch es el dialecto utilizado en el cantón. Este dialecto es una derivación del alemán al igual que los demás dialectos suizos. La curiosidad de este dialecto es que al hablarse en la zona más alejada de Alemania, se ha transformado mucho, hasta el punto de que a los mismos suizos de Berna o de Zúrich les es difícil entenderlo.

Economía[editar]

Turismo[editar]

El turismo tiene un papel importante en la economía local: el Valais posee varias estaciones de deportes de invierno de gran fama mundial, en particular Verbier, Crans-Montana, Zermatt, Saas-Fee.

Sector secundario[editar]

  • El sector secundario está igualmente desarrollado, Monthey y Visp cuentan con importantes industrias químicas;
  • Chippis cerca de Sierre posee una importante fábrica de aluminio.
  • El Valais es también un gran exportador de electricidad: numerosos diques, en particular el de la Grande-Dixence, en la comuna de Hérémence, produce gran cantidad de energía hidroeléctrica.
  • El bajo Valais posee asimismo una refinería conectada por un gasoducto al puerto de Génova en Italia.

Sector primario[editar]

La agricultura, que fue durante largo tiempo la actividad principal del cantón, ha perdido mucha importancia en los últimos años. Los cultivos de durazno y de manzana siguen siendo famosos. El cultivo de la viña se ha vuelto importante. El Valais es el cantón vinícola de Suiza y sus vinos suelen ser de buena calidad.

Organización política[editar]

El poder ejecutivo es ejercido por el Consejo de Estado, compuesto por cinco miembros elegidos cada cuatro años en un escrutinio de dos vueltas. El presidente del consejo gobierna durante un año, como se hace en el Consejo Federal Suizo.

El poder legislativo es ejercido por el parlamento, llamado Gran Consejo, compuesto por diputados de todo el cantón. La sede queda en Sion y ocupa desde 1944 un edificio llamado el Casino.

Las elecciones municipales se celebran cada cuatro años, las últimas tuvieron lugar en diciembre de 2008. Las elecciones cantonales se celebran cada cuatro años, las últimas tuvieron lugar en marzo de 2009.

El Valais le ha dado cuatro consejeros federales a Suiza (Josef Escher, Roger Bonvin, Pascal Couchepin). Se podría también incluir a Micheline Calmy-Rey que es originaria y nacida en Chermignon, si bien ha hecho su carrera política en el cantón de Ginebra. Desde 2011, el Valais está representado en el parlamento federal por los siguientes miembros: Yanick Buttet (PDC), Stéphane Rossini (PSS), Jean-René Germanier (PRD), Oskar Freysinger (UDC), Mathias Reynard (PSS), Christophe Darbellay (PDC) y Viola Amherd (PDC) en el Consejo Nacional, y Jean-René Fournier y René Imoberdorf (ambos PDC), en el Consejo de los Estados.

Distritos[editar]

Distritos del cantón del Valais.

Referencias[editar]

  1. a b Oficina Federal de Estadística. «Population résidante selon la langue principale» (en francés). Consultado el 4 de marzo de 2012. 

Véase también[editar]