Usuario:Michel BUZE

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Me llamo Michel he nacido en Valencia y vivo en Pessac cerca de Burdeos en Francia.

/Santo Caliz


Grial :

Una tradición aragonesa cuenta que el grial fue guardado y utilizado por los apóstoles en Jerusalén. De allí habría pasado a Antioquía, llevado por san Pedro. Posteriormente se habría trasladado a Roma, donde fue usado por 23 papas hasta el pontificado del griego san Sixto II. Este papa (quien ejerció el papado durante un año, desde 257 a 258), asustado por la persecución romana— lo envió a Huesca (España) custodiado por el joven diácono Lorenzo para que fuera escondido en las lejanas montañas de Aragón.

Diversos lugares aragoneses marcarían la ruta del Santo Cáliz: la cueva de Yesa, San Pedro de Siresa, San Adrián de Sasabe, San Pedro de la Sede Real de Bailo, la catedral de Jaca y, hacia 1071, en el monasterio de San Juan de la Peña, en donde se dice que permaneció hasta que en 1399 el rey Martín I se llevó el vaso sagrado al palacio de la Aljafería de Zaragoza, donde estuvo más de veinte años, después de una breve estancia en Barcelona, acompañando al rey.

En el año 1424 el Cáliz habría sido trasladado al Palacio Real de Valencia por orden de Alfonso el Magnánimo, que agradecía así su ayuda al reino de Valencia en sus luchas mediterráneas.

En 1437 la sagrada reliquia fue entregada al Cabildo Catedralicio en nombre de su majestad, como donación, y allí habría permanecido durante siglos, excluyendo necesarias excepciones como las guerras napoleónicas o civiles, así como dos visitas de regreso a San Juan de la Peña en los años 1959 y 1994.

Este santo cáliz que hoy se conserva en el museo de la catedral de Valencia es un vaso de calcedonia (piedra semipreciosa) de 7 cm de altura y 9,5 de diámetro (con un pie con asas añadido posteriormente). Científicos españoles lo han fechado en torno al cambio de era (siglo I), pero no procedería de Jerusalén, sino de un taller de Antioquía. Sin embargo, dada la naturaleza y características de este cáliz, es el que actualmente tiene más probabilidades de ser el cáliz de la Última Cena. Incluso dos Papas (Juan Pablo II y Benedicto XVI), en viajes que hicieron a Valencia, usaron este cáliz al celebrar sus Misas multitudinarias. Esto se considera un apoyo implícito de la Iglesia a favor de la autenticidad de esta reliquia.

De todas formas, varios cálices se reputan como los auténticos griales de la Última Cena. Entre ellos, además del de Valencia, el Cáliz de Antioquía de la Colección Cloisters del Metropolitan Museum of Art, o la Sacra Catina de Génova.


El Santo Caliz désigne la copa, qui, selon les evangelios, fut utilisée par Jésus-Christ et ses 12 disciples lors de la Cène, dîner pris le jour (commémoré par l’Église catholique le Jeudi saint), où ils célébrèrent ensemble la Pâque juive, à la veille du jour où Jésus sera livré aux Romanos et crucifié.

El Santo Caliz dans los Evangelios[editar]

Les trois evangelios synoptiques évoquent de la même manière la coupe que prit le Christ lors de l’institution de l’Eucharistie après la Cène, mais sans lui donner de nom ni de titre particulier.

Traductions de Louis Segond :

26.27 Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ;
26.28 car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.

14.23 Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.
14.24 Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs.

22.20 Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

El Santo Caliz est également évoqué dans la première épître aux Corinthiens :

11.25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.

Utilisation du Santo Caliz par les papas à Roma[editar]

Le canon de la Messe romain nous indique que lors de la consécration du vin de l’Eucharistie les papas prenaient un calice et prononçaient (en latin) : "Accipiens et HUNC praeclarum calicem in sanctas ac venerabiles manus suas…" ("(le Seigneur) prenant aussi CE précieux Calice dans Ses manos saintes et vénérables…").
Le fait qu’ils prononçaient "prenant CE calice" plutôt que "prenant UN calice" semble indiquer, comme le signale Antuñano (voir bibliographie), que le calice utilisé par les papas à Roma était le même que celui utilisé par Jésus.

Aucune trace n’indique comment le Santo Caliz est parvenu aux papas : on suppose généralement que c’est saint Pierre qui l’avait apporté, ou saint Marc : saint Irénée a décrit le miracle provoqué par saint Marc le Gnostique qui a versé du vin blanc dans son calice et qui est devenu rouge après avoir prié. Une autre hypothèse est que saint Pierre l’aurait apporté à Antioche et qu’un évêque d’Antioche l’aurait ensuite apporté à Roma.

Le Calice de Valencia[editar]

La cathédrale de Valencia (en Espagne) conserve depuis 1437 une relique, censée être le Santo Caliz, envoyée de Roma en Espagne par saint Laurent en 258. (voir photo)

Histoire du Calice de Valencia (depuis Roma jusqu’à l’Espagne)[editar]

258 : Saint Laurent fait envoyer le Calice à Huesca[editar]

Selon l’histoire du Calice, en 258, pendant la persécution de l’empereur Valérien, le papa Sixte II aurait, deux jours avant son martyr, remis les reliques, les objets précieux et l’argent, à son diacre, saint Laurent, originaire de Huesca (Espagne).
Laurent fut lui-même martyrisé, mais avant de mourir il avait fait expédier le calice à ses parents, dans sa ville natale, Loret, près de Huesca, avec une lettre écrite de sa main.

Il y avait une fresque du SXIII dans la basilique Saint-Laurent-hors-les-murs de Roma qui représentait la remise du Santo Caliz par saint Laurent à un légionnaire espagnol, mais elle a été détruite le 19 juillet 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale, lors d’un bombardement allié, et il ne subsiste qu’une photo médiocre.

Les parents de saint Laurent habitaient une petite ferme (torre, en aragonais) qui est l’actuel ermitage de la Vierge de Loreto.

713 : conquête musulmane, voyage à travers les Pyrénées du Sud[editar]

Saint Adrien de Sásave (lire article en aragonais)

En 712 débute la conquête musulmane de l'Espagne. Les Maures auraient recherché le Santo Caliz et la cathédrale de Huesca n’étant plus un abri sûr, l’évêque Acisclo quitta la ville en 713 avec le Santo Caliz, voyageant vers les Pyrénées du Sud, en passant par plusieurs chapelles, églises et monastères : grotte de Yebra de Basa (où fut martyrisée santa Orosia), chapelle Saint-Pierre de Siresa (le Santo Caliz à été caché à l’intérieur d’un des murs ; une étoile dessinée sur le sol avait une branche qui indiquait la position exacte de la cachette dans le mur ; vers 830, les rois et comtes d’Aragon et de Navarra ont versé des contributions considérables pour le culte des reliques sacrées, culto a las santas reliquias), église Santa María à Santa Cruz de la Serós (un petit habitacle dans le mur fait penser que le Santo Caliz aurait pu être placé là), Saint Adrien de Sásave, église de la Corte à Bailo (entre 1014 et 1045 environ), cathédrale Saint-Pierre de Jaca (vers 1045), et d’autres endroits restés secrets.

En 777 l’armée de Charlemagne traverse les Pyrénées. Une théorie prétend que la rumeur de la présence du Santo Caliz dans cette région se serait alors propagée en Europe.

~1070 : le Santo Caliz est placé au monastère de Saint Jean de la Peña[editar]

monastère de Saint-Jean de la Peña

En 1071 l’évêque de Jaca, Don Sancho I, plaça le Santo Caliz au monastère de Saint Jean de la Peña, où il avait été moine auparavant, à l’occasion de la venue du cardinal Hugo Cándido, envoyé par le papa Alexandre II.
Le document "Vida de S. Laurenzo" du 14 décembre 1134 (page 109) écrit par D. Carreras Ramirez, Canon de Saragosse, témoigne de la présence du Santo Caliz au monastère de Saint Jean de la Peña :

"En un arca de marfil está el Caliz en que Cristo N. Señor consagró su sangre, el cual envió S. Laurenzo a su patria, Huesca." ("Dans une arche d’ivoire il y a le Calice dans lequel Notre Seigneur le Christ a consacré son sang, lequel fut envoyé par saint Laurent à se mère patrie, Huesca.") [1]​ En 1322 un sultan d’Égypte revendique avoir acquis à Jérusalem la coupe utilisée par le Christ lors de la Cène. Jacques II d’Aragon achète ce calice au sultan et le place dans le palais de l’Aljafería de Saragosse (Source : Finke, Acta Aragonensia II. Berlin-Leipzig 1908 [3]]) J. A. Onate (voir bibliographie) a formulé l’hypothèse que, par la suite, Martin Ier l’Humain aurait fait de cette coupe le pied du Santo Caliz.

1399 : le Calice est transporté à l’Aljafería de Saragosse puis à Barcelone[editar]

Palais de l’Aljafería de Saragosse

Le 26 septembre 1399 le Santo Caliz fut transporté à la chapelle du Palais Royal (l’Aljafería) de Saragosse, à la demande du roi d’Aragon Martin Ier l’Humain avec le soutien de l’antipapa Benoît XIII.

Un acte notarial indique : "Cáliz de piedra en el cual Ntro. Sr. Jesucristo consagró su preciosa sangre" ("Calice en pierre dans lequel Notre Seigneur Jésus-Christ a consacré son sang précieux".)

Le texte qui accompagnait le Calice - ce texte est conservé dans les archives de la Couronne d’Aragon à Barcelone (Parchemin nº 136 de la Collection de Martin Ier l’Humain (voir le document)) - précisait que le calice avait été envoyé de Roma avec une lettre de Saint Laurent.

Plus tard le Santo Caliz fut transféré dans la chapelle de la résidence du roi à Barcelone (l’inventaire des biens de Martin Ier qui fut fait en septembre 1410 à Barcelone peu avant sa mort indique que le Santo Caliz était présent dans cette ville).

~1416 : le Santo Caliz est transféré à Valencia[editar]

En 1416 (ou 1424), Alphonse V d'Aragon emmena le Santo Caliz dans son Palais Royal à Valencia (ce palais a été démoli en 1810).
Parti conquérir Naples, son frère, Jean II d'Aragon, lui succède.

Cathédrale de Valencia

Le 14 mars 1437 celui-ci remet le Santo Caliz à la cathédrale de Valencia où il est toujours conservé (Archives de la cathédrale, volume 3.532, pages 36-37).

La couronne d’Aragon a ensuite voulu le reprendre et la cathédrale de Valencia a donné au royaume d'Aragon 40 000 ducats d’or pour garder perpétuellement cette relique.

1744 : le Santo Caliz se fragmente après une chute[editar]

Le 3 avril 1744, lors du service de la Semaine Sainte, le Santo Caliz échappa des manos de l’Archiprêtre Don Vicente Frígola Brizuela [4] et tomba, se fragmentant en deux. Ce fut un choc pour toutes les personnes présentes et Don Vicente en mourut quelques jours plus tard. La réparation a été effectuée par le grand bijoutier Luis Vicent (en présence du notaire Juan Claver qui a consigné l’acte) et la fracture ne se remarque plus, hormis deux petites fissures.

1809 : avancée des troupes napoléoniennes, le Santo Caliz est transféré à Alicance, Ibiza et Palma de Majorque[editar]

En mars 1809, devant l’avancée des troupes napoléoniennes, le Santo Caliz a quitté Valencia pour Alicante tout d’abord. Il est retourné à Valencia en février 1810, mais en mars de cette année, il a dû être transféré de Valencia à Ibiza, et en février 1812 à Palma de Majorque.
El Santo Caliz est retourné à la cathédrale de Valencia en septembre 1813, à la fin de la guerre d’Indépendance.

1916 : El Santo Caliz est installé dans une chapelle[editar]

En 1915 le chapitre de la cathédrale décide de transformer l’ancienne salle du chapitre en chapelle du Santo Caliz, où celui-ci fut installé en 1916, le jour de l’Épiphanie.

1936 : guerre civile, le Santo Caliz est confié à une fidèle[editar]

Le 21 juin 1936 au matin, durant la guerre civile qui oppose les républicains aux nationalistes de Franco, les républicains ayant dévasté les temples adjacents à la cathédrale (San Valero, San Agustin et d’autres), le conseil de la cathédrale décida de remettre le Santo Caliz à un fidèle; il fut confié, camouflé dans du papier journal, à Maria Sabina Suey Vanaclocha, qui fut escortée par deux ecclésiastiques déguisés, jusqu’à son domicile, 3 rue Primado Reig. Quelques heures après, les républicains entraient dans la cathédrale.

Un franc-maçon se mit à la recherche du Santo Caliz avec des républicains et le chercha parmi des membres du conseil et leurs amis.
Le 7 août, des républicains fouillèrent rapidement le domicile de Maria Sabina qui se trouvait être une amie d’Elias Olmos Canalda (archiviste de la Cathédrale) et ne trouvèrent pas le Santo Caliz caché dans la garde-robe. Il fut alors dissimulé sous une dalle.
Le 29 août, ils revinrent mais ne le trouvèrent toujours pas. Maria Sabina le cacha alors chez son frère au 7 rue Pelayo, avant de le cacher de nouveau chez elle le 30 janvier 1937.
Entre temps, un groupe juif d’Ámsterdam offrait environ 100 000 $ pour le Santo Caliz.
Le 20 juin 1937, Maria Sabina plaça le Santo Caliz chez sa sœur, à Carlet, un petit village à 25 km de Valencia.
Le 30 mars 1939, peu après la victoire de Franco, Maria Sabina remit le Santo Caliz aux autorités.
Le jeudi 9 avril le Santo Caliz fut rendu au conseil de la cathédrale. Il fut placé à la "Lonja de la Seda" durant trois mois le temps que la Cathédrale soit réparée et le 9 juillet il est revenu au sein de la cathédrale.
D. Elias Olmos y Canalda a écrit un livre, Como Fue Salvado el Santo Caliz de la Cena : Rutas del Santo Grial desde Jerusalén a Valencia (publié en 1946, ISBN B0000EDNKO), qui raconte tous ces événements.

1982 : le papa Jean-Paul II célèbre la messe avec le Santo Caliz à Valencia[editar]

En 1982, le papa Jean-Paul II a visité Valencia. Il a embrassé deux fois le Santo Caliz et l’a utilisé pour la messe (voir photo).

2006 : le papa Benoît XVI célèbre la messe avec le Santo Caliz à Valencia[editar]

Lors de sa venue pour les Rencontres Mondiales de la Famille, le papa Benoît XVI a célébré la messe avec le Santo Caliz. Une réplique lui a été offerte (voir photo).

Structure du Calice de Valencia[editar]

En 1960, Antonio Beltran, chef du département d’archéologie de l’université de Saragosse, en collaboration avec d’autres collègues européens, a fait une étude complète du Santo Caliz.

Il aurait été fabriqué entre le -s|IV|e}} et l’an 1.

Archivo:Santo Caliz.png
Schéma de la structure du Calice de Valencia


Il a une hauteur de 17 cm. Il est formé par une coupe, un corps et un pied.

La coupe, taillée d’un grand morceau d’agate (ou de calcédoine orientale) a un diamètre de 9 cm.

Le corps, est composé de :

  • a) une colonne centrale hexagonale avec un écrou rond au milieu et surmontée de deux petits plats, celui du dessus soutenant la coupe et celui du dessous soutenant le pied ;
  • b) deux poignées latérales, en forme de serpent, taillées [[hexagonalement.
  • c) la base, entièrement en or.

La base, elliptique, est en calcédoine et comporte 28 petites perles, deux rubis et deux émeraudes.

Une inscription en arabe coufique est gravée sur son dos. (voir image)

Autres prétendus Saints Calices[editar]

Au Moyen Âge plus de vingt coupes prétendaient être le Santo Caliz.

Le "Sacro Catino" de la cathédrale de Gênes[editar]

Une des plus célèbres est le "Sacro Catino". (voir photo)

Il aurait été non seulement celui que le Christ aurait utilisé, le Sacro Catino, mais avant cela il aurait été offert par la reine de Saba (Yémen, Arabie) au roi Salomon pour garnir le temple, construit pour abriter l’arche d’alliance, ce coffre qui contenait la table des Dix Commandements, reçue par Moïse au Sinaï.

Selon Hérodote, une coupe d’émeraude se trouvait dans le temple d’Héraclès (L’Hercule des douze travaux) à Agrigente.

Pour certains, le Sacro Catino serait le plat sur lequel fut déposée la tête de saint Jean-Baptiste, réclamée par Salomé.

Durant la campagne d’Italie conduite par Napoléon Bonaparte, il fut dérobé à la cathédrale et emmené à Paris en 1809, où il fut étudié par une commission de l’Académie des sciences de l’Institut de France) qui conclut qu’il était fait en cristal byzantin et non pas en émeraude. Il fut restitué en 1815.

Vase de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople rapporté ensuite à la Cathédrale de Troyes[editar]

En 1199, un pèlerin russe appelé Antonius (Antoine), qui deviendra plus tard l’archevêque de Novgorod, parcourait les sanctuaires de l’empire d’Orient dressant un catalogue des principales reliques rencontrées.

Un manuscrit (qui ne fut publié qu’en 1872), nous apprend que lors de sa visite à la basilique Sainte-Sophie, il avait remarqué un petit vase de marbre d’apparence, dont on disait qu’il avait été utilisé par Jésus-Christ le Jeudi Saint lorsqu’il célébra la dernière Cène.

"Catinum parvum marmoreum, quo usus est Christus, quum coenam cum discipulis celebravit feria quinta majori" (Niore. Antonius, Novgorodensis archiepiscopus; liber qui dicitur Peregrinus, seu Descriptio SS. Locorum Caesareae ciritatis. Ed. Paulus Sawaïtov. Petroburgi, 1872. Voir aussi M. Sreznevski 1875. Spicilège de l’Académie de Saintt-Pétersbourg, tome XII p. 340-349. Voir aussi M. le comte de Riant : Exuriae sacrae Constantinopolitanae. Tome II page 218-230).

En vue d’une Quatrième croisade contre les musulmans en Égypte, une armée croisée fut constituée par le comte Thibaut III de Champagne et comptait un grand nombre de Champenois dont, à leur tête, en qualité de grand aumônier de l’armée latine, l’évêque de Troyes, déjà âgé, Garnier de Trainel.

En 1202, de part l’alliance des croisés avec les Vénitienns, la croisade sera détournée de son but initial pour attaquer les byzantins orthodoxes à Constantinople, la ville aux nombreuses reliques, surtout depuis la chute de Jérusalem, et qui méritait le titre de ville sainte.

En 1204, les croisés firent main basse sur les trésors (reliques et pierreries) de Constantinople et il fallut l’intervention énergique du légat du Saint-Siège, Pierre de Capoue, pour que cette razzia s’interrompe et que le butin soit remis entre les manos de Garnier de Trainel devenu le gardien des “biens” de l’Église. Garnier, que la mort attendait en cette ville, avait amassé un inestimable trésor qu’il s’apprêtait, à son tour, à détourner sinon à son profit, du moins pour celui de sa bonne ville de Troyes. Ce sont ses chapelains qui s’en chargèrent, ramenant avec eux une part considérable de ce trésor dans laquelle on trouvait un morceau considérable de la vraie Croix, du sang du Christ, mais aussi le chef de saint Philippe, le bras de saint Jacques le Majeur ou le corps entier de sainte Hélène vierge. (Mentionné dans les inventaires des églises de Troyes).

Le vase de la Cène était, assurément, le plus précieux des trésors. Les inventaires des églises de Troyes le mentionnent ainsi : “Un fort beau vase de jaspe, entouré d’un bord d’argent sur lequel il y a quatre vers grecs iambiques qui sont gravés en lettres majuscules antiques : “Est vas in quo duo pisces fuerunt ante Dominum Jesum Christum in mensa portati, et depost illud vas fuit in quo Corpus Domini deportabatur.” (“Ce vase est celui où deux poissons furent apportés sur la table devant N.S Jésus-Christ et, depuis, le corps du Seigneur y était déposé.”)

Il en reste le témoignage dans les verrières exécutées sous Nicolas de Brie (verrière 10, la seconde à droite du chœur).

En janvier 1794 tous les reliquaires et reliques furent livrés aux flammes révolutionnaires.

El Santo Caliz dans la culture populaire[editar]

Le Graal a souvent été assimilé au Santo Caliz[editar]

Le Graal, recherché par les Chevaliers de la Table Ronde, a souvent été assimilé au Santo Caliz et appelé Saint Graal.

Joseph d’Arimathie aurait recueilli le sang du Christ dans le Santo Caliz[editar]

C’est (selon certaines Légendes associées au Graal), dans ce même calice que Joseph d’Arimathie aurait recueilli le sang du Christ qui coulait d’une blessure au flanc droit provoquée par le soldat Longin avec la Sainte Lance.

Lien entre le Santo Caliz et le Graal[editar]

Le "Graal", objet mystérieux symbole de quête, a alimenté des légendes et la littérature ; selon les histoires, il n’est pas décrit de la même façon. Dans sa première évocation littéraire, Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes (SXII, en vieux français), il est seulement dit que le Graal est orné de pierres précieuses, mais sa nature n’est pas définie.

C’est dans L’estoire dou Graal de Robert de Boron qu’il est assimilé au Santo Caliz. C’est d’ailleurs à partir de là qu’apparaît l’appellation « Saint Graal ».

  • voir l’article détaillé sur le Graal.

Le blason de la Galice[editar]

Blason de la Galice

La Santo Caliz est représenté dans le blason de la Galice (on suppose à cause de la ressemblance des deux noms, Calice et Galice).

Bibliographie[editar]

  • El misterio del Santo Grial: tradición y leyenda del Santo Cáliz ("Le mystère du Saint-Graal. Tradition et légende du Santo Caliz"), Salvador Antuñano Alea, ISBN 84-7050-561-0.
  • El Santo Cáliz, Manuel Sancho Navarrete.
  • Estudio sobre el Santo Cáliz de la Catedral de Valencia, Antonio Beltran (1960)
  • El Santo Grial, su historia, su culto, sus destinos, Juan Angel Oñate (1990)
  • Presencia del Santo Cáliz en el arte, Alejos Morán, Asunción, ISBN 84-95171-69-4
  • St. Laurence & The Holy Grail, Janice Bennett, Ignatius Press [5], ISBN 1-58617-075-9
  • Die Entdeckung des Heiligen Grals, Michael Hesemann, ISBN 3-629-01659-6
  • El Santo Grial y Aragón. Beltrán Martínez, A.: Rev. Aragón en el mundo, Zaragoza, 1988.
  • El Santo Grial. Domínguez Lasierra, J., Rev. Turia, nº 18, 1991.
  • El Grial y Aragón. Río Martínez, Bizén d’o, Rev. Argensola, nº 95, 1983.
  • Santo Grial en Aragón. Sangorrín, D., Rev. Aragón, núm. 22, 23, 26, 28, 29, 30, 32, 35, 36 y 37. Zaragoza, 1927 y 1928.

Notes[editar]

  1. cf [1]] ou [2]

Voir aussi[editar]

Liens externes[editar]

Categoria:Valencia Categoria:Aragon