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Club bretón

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Cartel informativo en la fachada del antiguo café Amaury, en Versailles.[1]

El Club Bretón designa a un grupo de diputados de Bretagne (Francia) nombrados para asistir a los Estados Generales, y luego a la Asamblea Constituyente, quienes adquirieron el hábito de reunirse en el café Amaury, sito en el n° 36 de la Avenida de Saint-Cloud, en Versailles, para allí « intercambiar ideas y concertar posiciones sobre los diferentes asuntos que debían ser tratados en las posteriores reuniones formales ». Este grupo tuvo un origen anterior, en el movimiento de La Fronda, el que en su momento asumió con frecuencia posiciones radicales en el parlamento bretón, con la participación de personalidades como por ejemplo Louis-René Caradeuc de La Chalotais.

Su influencia fue muy superior a la que hubiera sugerido su tamaño, abarcando incluso asuntos no estrictamente locales, ya que fue la semilla que generó la Société des amis de la Constitution, futuro Club de los Jacobinos.

Orígenes del club

Los diputados bretones adquirieron el hábito de estudiar y decidir en el Club Bretón, lo que posteriormente votarían en asamblea, lo que les valió la denominación de « grenadiers des États généraux » (« granaderos de los Estados Generales »). Estas discusiones y concertaciones anticipadas —por fuera de las reuniones de los Estados Generales— transformó en hábito que diputados y suplentes « se fueran reuniendo en el lugar donde se realizarían las asambleas, hasta diez días antes de las mismas, para una mejor coordinación interna, y también para concertar con diputados de otras ciudades, por ejemplo respecto de la redacción de memorias y resoluciones necesarias y útiles en la defensa de los verdaderos intereses del Tercer Estado ». Los 150 delegados de parroquias y corporaciones bretonas, asimismo tenían el derecho de juntarse para desarrollar deliberaciones preparatorias, cuando los asuntos serían resueltos a pluralidad de votos, para interesar a los diputados e interiorizarles sobre aspectos particulares y repercusiones locales.

La situación electoral bretona en 1789 difería de la del resto de Francia, ya que, dada la ausencia de entendimiento entre los representantes de las diferentes órdenes, solamente el Tercer Estado y el bajo clero bretón estaban representados en los Estados Generales. Y precisamente, a la convocatoria a los Estados Generales, la nobreza bretona había enviado delegados a Versailles con la intensión de que la elección de los "tiers" se hiciera según las reglas electorales de la antigua Consititución de Bretaña, que estipulaba que los diputados del "tiers bretón" a los Estados Bretones fueran nombrados en el seno de los Estados Provinciales por los 47 representantes de las 42 ciudades de la provincia, con exclusión de los burgos y de la campaña, y además, no acordando ninguna representación al bajo clero. Le tiers breton ayant envoyé sa propre délégation réclamant le vote par sénéchaussée, il obtint gain de cause pour lui-même avec 44 députés par sénéchaussée, ainsi qu’un accord de représentation pour le bas clergé. La noblesse et le haut clergé bretons répliquèrent en refusant, le 16 avril 1789 à Saint-Brieuc, d’élire des députés parce que la Constitution bretonne était violée. Le bas clergé occupa donc tous les sièges remplis à cet ordre tandis que le tiers s’assurait qu’aucun noble ne serait dans ses rangs en demandant, par exemple, à Le Chapelier de renoncer à son titre de noblesse récemment acquis.

La Bretagne avait conservé la coutume de réunir ses États tous les deux ans et beaucoup des députés bretons aux États généraux avaient été membres des États de Bretagne assemblés à Rennes de décembre 1788 à janvier 1789. Ceux-ci servirent donc en quelque sorte de répétition générale aux députés bretons dans la mesure où les questions qui s’y étaient débattues seront les mêmes qu’aux États généraux. Habitués à combattre la noblesse et les privilèges chez eux, certains de ces députés, comme Le Chapelier, Glezen ou Lanjuinais œuvreront très activement dans la même direction une fois à Versailles. Ceci est la raison pour laquelle la Bretagne fut la province dont les cahiers de doléances contenaient les demandes de réforme les plus élaborées : séparation des pouvoirs, vote par tête, droit de faire des lois et de voter l’impôt, égalité devant la loi et l’impôt, abolition de la féodalité, des trois ordres, des juridictions spéciales, des intendants, création d’une constitution, limitation du pouvoir du roi, gratuité de la justice, création d’écoles de campagne, entrée aux universités par concours, soumission du clergé à l’impôt, liberté de la presse.

Les députés de Quimper, Saint-Brieuc, Rennes et Ploërmel avaient reçu pour instruction de se communiquer les uns aux autres leurs cahiers de doléances et d’« étudier ensemble » les moyens d’assurer le bien-être de la France en général et de la Bretagne en particulier. La députation de Quimper avait même l’instruction formelle de prier ses collègues bretons de se joindre à elle. Après le serment du Jeu de Paume, les curés bretons qui fonctionnaient selon le même système que les députés bretons du tiers, au point d’être surnommés « la phalange macédonienne », se joignirent à eux au club. Lanjuinais et Le Chapelier seront ensuite très rapidement rejoints au club breton par nombre de leurs collègues francs-maçons des autres bailliages : les frères Lameth, Barnave, l’abbé Grégoire, l’abbé Sieyès, Mirabeau, Pétion, Bailly, le duc d’Aiguillon, Adrien Duport. Robespierre assistait également en silence aux réunions. Certains, qui n’étaient même pas députés, commencèrent à s’affilier au club breton. Condorcet a même affirmé que le club breton essaima en Bretagne même : « Dès que Le Chapelier eut établi [le club breton], toutes les petites villes en Bretagne en établirent de semblables et envoyèrent à Paris des députés pour être affiliés. » Les députés bretons furent les premiers, et au début les seuls, à inciter à la réunion des trois ordres en une Assemblée nationale, avec la justification que le tiers était le seul représentant de la nation, ce qui fut obtenu le 17 juin 1789. À la veille du 20 juin 1789, où il fut décidé que les députés ne se sépareraient pas avant d’avoir donné une Constitution à la France, le nombre des adhérents de ce club avait atteint 200.

Vida y acción del club

La Cour, qui ne cessera de s’inquiéter de ce qui se passait dans ce club qui résistait à ses tentatives de corruption, y envoyait des faux-frères pour espionner les séances qui étaient, comme chez les francs-maçons, secrètes. Il n’y a donc pas de procès-verbal des séances dont les présidents successifs furent Isaac Le Chapelier, Lanjuinais, Glezen, le duc d’Aiguillon. On sait que le club se félicita grandement de la disgrâce de Necker et fit publier des affiches proclamant : « Charge de grand-maître de cérémonies à vendre. S’adresser à Mme de Brézé ». Les députés du club restaient en contact permanent avec leurs électeurs par les « bureaux de correspondance » qui informaient les villes bretonnes des événements politiques de la capitale, qui rédigeaient un bulletin où ils inséraient des extraits de lettres des députés rapportant les séances du club. La province leur envoyait en retour des instructions, comme la lettre violente et même injurieuse adressée par la ville de Rennes à ceux qui voteraient le droit de veto au roi. La Bretagne y envoyait également de temps à autre des députations, comme le 7 juillet 1789, où des Nantais furent admis à y prêter un serment patriotique.

La détermination du club breton, Le Chapelier en tête, à obtenir l’éloignement des troupes étrangères qui menaçaient la liberté des délibérants fut une des causes déterminantes de la prise de la Bastille. C’est également au club breton que se décida et se prépara, sous la direction du duc d’Aiguillon, l’abolition des privilèges qui devait être obtenue dans la nuit du 4 août 1789. La question du veto du roi divisa en revanche le club breton. Les villes de Quimper, Rennes, Morlaix, Saint-Pol-de-Léon, Brest et Dinan avaient envoyé des instructions strictes à leurs députés proscrivant tout droit de veto pour le roi. Le Chapelier suivit cette ligne. Les députés des autres bailliages finirent, en partie par peur de voir la Bretagne rappeler ses députés au cas où ce droit serait accordé, par repousser le veto absolu au profit du veto suspensif.

Hacia el "Club de los Jacobinos"

Plantilla:Article connexe

Après les journées d’octobre qui virent le transfert de la Constituante à Paris, le député franc-comtois Gourdan, rencontrant Sieyès sur le chemin de l’assemblée, lui demanda s’il serait pas bon de reconstituer le club breton. Sieyès approuva tout en ajoutant qu’il y avait également beaucoup de mauvaises têtes qu’il ne fallait pas admettre au nouveau club. Gourdan trouva à louer la bibliothèque des Jacobins de la rue Saint-Honoré pour y établir ce nouveau club, qui prit dès lors le nom de Société de la Révolution puis de Société des Amis de la Constitution, avec Le Chapelier comme premier président et Dubois-Crancé comme secrétaire. À partir de là, son histoire se confond avec celle des Jacobins, à ceci près que, lorsque les députés bretons avaient besoin de discuter d’affaires propres à leur province, ils se réunissaient alors au bureau 24 de la salle du Manège.

Bibliografía

  • Jean Sylvain Bailly, Mémoires d’un témoin de la Révolution. Genève, Megariotis, 1821 ; Slatkine reprints, 1975.
  • A. Bouchard, Le Club breton. Origine, composition, organisation, rôle à la Constituante, Paris, Jouve & Cie, 1920.
  • C.-F. Beaulieu, Essais historiques sur les causes et effets de la Révolution française, Paris, Maradan, 1801-1803
  • Charles Kuhlman, « L’Influence de la députation bretonne et du club breton durant la Révolution (avril-octobre 1789) », Studies of the University of Nebraska, oct. 1902.
  • Barthélemy Poquet, Les Origines de la Révolution en Bretagne, Paris, E. Perrin, 1885.

Referencias

  1. Hoy día, un banco está instalado en el emplazamiento del café Amaury ; en el interior del mismo, un cartel indica : « Ici, en 1789, était le café Amaury où les députés du tiers état, venus pour les États généraux, tenaient leurs réunions, où Mirabeau et Robespierre prirent souvent la parole et d’où partit le club des Jacobins » (Traducción al español: « Aquí, en 1789, se encontraba el café Amaury, donde los diputados del Tercer Estado, venidos para asistir a los Estados Generales, tenían sus reuniones, y donde Mirabeau y Robespierre con frecuencia hicieron uso de la palabra ; esta fue la semilla de la que partió el Club de los Jacobinos »).

Véase también

Enlaces externos