Christian Charrière (écrivain)

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Christian Charrière
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Christian Charrière est un journaliste et écrivain français, né le à Brest et mort le à Boulogne-Billancourt.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Brest dans le Finistère[1], Christian Charrère est orphelin de mère avant l'âge d'un an et est élevé par son père officier de marine dans la région de Montbéliard. Il fait ses études au lycée de Besançon, puis à l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1963)[2], il prépare l'ENA mais n'ira pas jusqu'au bout. Encore étudiant, en , il gagne le titre de L'Homme du XXe siècle au jeu télévisé présenté par Pierre Sabbagh. Il interrompt bientôt ses études pour voyager.

Tour à tour il sera professeur de français en Laponie, marchand de journaux à la criée, barman à Tokyo, musicien ambulant, acteur[3]. Il devient journaliste au journal Combat pour lequel il couvre les événements de Mai 68, il en tirera son premier ouvrage Le Printemps des enragés. Il accomplit son service national dans la coopération au Cambodge, où il devient conseiller politique de Sihanouk et chroniqueur à Radio PhnomPenh à l'époque de la montée des Khmers rouges.

Toujours pour Combat, il devient correspondant de guerre au Viêt Nam, puis parcourt le sud-est asiatique et les îles de la Sonde, voyages dont il s'inspirera pour L’Enclave et Mayapura, puis il s'installe quelque temps à Bali où il écrit Les Vergers du Ciel. À partir de 1970, à la suite d'un séjour dans l'Himalaya et ses rencontres avec des hommes remarquables, parmi lesquels Henry Corbin, il s'oriente vers une recherche spirituelle, la vie intérieure et la connaissance de soi.

Après la disparition de Combat, il tient pendant neuf ans une rubrique pour le Quotidien de Paris (Groupe Quotidien) consacrée à la télévision et intitulée « Au magnétoscope »[4]. Il en publiera une partie dans deux recueils : L’Œil d’Émeraude (1986) et Le Salut à l’Âme du Monde (1987). Parallèlement critique au Figaro littéraire et chroniqueur au Figaro, il suit aussi le Tour de France pendant plusieurs années[5].

Progressivement, il délaisse la fiction et se consacre de plus en plus au symbolisme ésotérique, au décryptage des rêves se fondant sur les symboles traditionnels en les confrontant à la psychanalyse jungienne, donne des conférences, et en 1981, il fonde à Paris le « Bureau des Rêves » avec la journaliste et écrivain Hélène Renard, auteur du Dictionnaire des Rêves.

Il meurt le , âgé de 65 ans[1], à Boulogne-Billancourt[6].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Adaptations[modifier | modifier le code]

Cinématographie (acteur)[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Christian Charrière, écrivain et journaliste », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  2. Recherche sur sciences-po.asso.fr.
  3. Biographie sommaire sur Bibliopoche
  4. Certaines de ces chroniques seront contestées, pour l'une d'entre elles, intitulée Mes Cousins et publiée le 5 novembre 1987, où il parle d'immigration, il sera condamné en juillet 1988 à 3 000 F d'amende en raison de « propos incitant à la haine raciale, à la violence et à la discrimination raciale », propos qui, publiés vingt ans plus tard, sembleraient peut-être anodins (Le Monde 7 juillet 1988).
  5. Fiche sur Éditions Arbredor
  6. « Fichier des décès », sur deces.matchid.io.
  7. Dites-le avec des fleurs, sur larousse.fr
  8. « Christian Charrière » (présentation), sur l'Internet Movie Database

Liens externes[modifier | modifier le code]